Myopathie atypique

Aujourd'hui, je vais vous parler d'une maladie saisonnière qui connaît un pic en ce moment ! J'ai décidé de faire cet article après avoir discuté avec mon vétérinaire qui s'est retrouvé impuissant devant trois cas consécutifs et qui malgré tous ses efforts n'a pas réussi à sauver trois chevaux... en 72h !

Maladie qui commence à être connue, la myopathie atypique touche surtout les chevaux vivant principalement au pré.

Concrètement, qu'est ce qu c'est que la myopathie atypique ?

C'est une maladie dégénérative qui atteint le système musculaire et neurologique du cheval. Les signes clinique sont nombreux et malheureusement lorsqu'ils apparaissent, il est souvent trop tard. Parmi les signes les plus courants, on a : urine foncée (noire), abattement, muqueuses rouges, coliques, sudation excessive, cheval souvent couché.

Lorsque les symptômes sont installés, il est souvent trop tard ! Mais alors, comment prévenir la myopathie atypique ?

Mesures de prévention

Source : Wikipédia

Plusieurs études ont mis en évidence la responsabilité de l'arbre que l'on appelle "Érable sycomore"
il est reconnaissable par plusieurs choses, je vais vous citer une partie de l'article de wikipédia au sujet de cet arbre :
 

L'érable sycomore est un grand arbre à tige élancée, pouvant atteindre 35 m à 40 m de haut et un diamètre de 3,5 m (à 1,5 m de hauteur au-dessus du sol). Sa durée de vie peut atteindre les 500 ans.
L’écorce est d’abord lisse et gris jaunâtre, puis gris rougeâtre et de plus en plus foncée sur les arbres âgés où elle se détache en s’écaillant en larges plaques, ce qui différencie cette espèce de l'espèce proche Acer platanoides (érable plane).
Les feuilles, opposées (comme chez tous les érables), caduques, sont palmées avec cinq lobes pointus, à dents obtuses, séparées par des sinus aigus. Ces feuilles, à long pétiole (légèrement cordiforme à la base), sont glabres et vert sombre à la face supérieure, vert glauque portant des poils sur les nervures à la face inférieure.
Il ne fleurit que vers 20 à 25 ans. Les fleurs de couleur vert jaune, groupées en panicules tombantes, à la différence de celles de l'érable plane, qui sont groupées en corymbes dressés apparaissent avec les feuilles, à la différence de celles de l'érable plane où elles apparaissent avant les feuilles. Elles ont cinq sépales soudés, cinq pétales et huit étamines dressées.
Les fruits sont des disamares dont les ailes sont écartées, formant un angle beaucoup moins ouvert que celles des disamares de l'érable plane.

Autécologie et écologie

C'est une essence de lumière, préférant des sols riches et plutôt calcaires. On le rencontre en général en peuplements disséminés au milieu des autres espèces ; c’est notamment un compagnon du hêtre et du sapin.
On le trouve jusqu'à 1 600 m d'altitude (notamment dans les hêtraies sapinières matures des Pyrénées). C'est une essence parfois abondante (en taillis sous futaie notamment), mais toujours disséminée, mélangée avec d'autres espèces (hêtre et sapin le plus souvent). Dans de bonnes conditions, il fait preuve d'une bonne régénération naturelle à partir des graines qui se disséminent relativement bien, et à partir des rejets de souches.

Quelles solutions ? 

Il existe une seule solution aujourd'hui pour prévenir la maladie (et l'écolo qui est en moi a un peu de mal à l'accepter, mais bon...), il faut couper ces arbres. Le mieux c'est de les dessoucher, sinon, un autre technique est de faire des trous dans la souche restante et y mettre des gousses d'ail. En effet, cela permet de détruire l'arbre en profondeur et éviter la repousse. Pour être sûr de bien reconnaître ces arbres-là, je vous invite à regarder cette page.

Il existe des réseaux de surveillance, je vous invité à aller sur la page des Haras Nationaux pour en savoir plus.

Faites tourner cet article, pour le bien de nos loulous !

27/03/16 - Trie Château CCE amateur 2

Dressage : 49,43 points, on gagne le dress

Une très bonne reprise j'étais très contente du loulou qui était bien dans l'impulsion et qui a sorti de belles choses.


Cross : 7,60 points de temps

Un cross qui me faisait peur à cause du terrain glissant. Tout passe à merveille à part le gué; il était tellement profond que l'entrée a manqué de faire tomber plessis, donc on perd du temps sur ce gué et on fini avec du temps, mais toujours premiers à 2 barres du deuxième et 7 barres du 3ème car le cross a fait beaucoup de casse

CSO : 32 points

Très déçue également car je croyais avoir fait des progrès... donc un classement au goût amère...

Classement : 2/6

27/02/16 CCE Amateur 2 Fontainebleau

Dressage : 61,50 points

Notre première amateur 2, je sors déçue des deux erreurs sur la reprise, mais pour une première c'est pas si mal même si on manque encore un peu d'impulsion à certains moments...

Cross : Maxi

Pour un premier, c'était génial, tout est passé facile et je me suis fait plaisir du début à la fin !

CSO : 28 points 

Grosse déception à nouveau, on enchaînera ensuite quelques concours de CSO pour régler le problème, mais il y a gros de chemin à faire...

Classement : 30/36

07/02/16 Préparatoire 1m10 - Boissets Bonneville

7 barres

Première prépa 1m10 pour nous, une catastrophe (qu'on va reproduire à de nombreuses reprises par la suite...), un gros qui ne prend pas du tout le temps de sauter et monter son garrot.

31/01/16 Dressage D2 - Conches en Ouches

61,167 %

Une performance e, vrai demi-teinte d'autant plus qu'à la détente le loulou était au top, mais dès l'entrée dans le carré de dressage, j'avais plus du tout de jus... donc une reprise pas très bien notée car sans impulsion rien ne sortait correctement !

Le trèfle : variante n°2

Aujourd’hui, un nouvel article pour cette rubrique qui vise à vous présenter des séances sympathiques que j’ai testées et approuvées.

Attention, personnellement je n’essaierai pas de réaliser cette séance sans avoir un cheval dressé sur les barres, c’est-à-dire qui sait aborder droit, en équilibre, cadencé, dans l’impulsion et calme. Il n’a pas pour but d’apprendre à un cheval à changer de pied. Personnellement je pense qu’il faut l’utiliser pour travailler les changements de pied une fois acquis. Pour apprendre les changements de pied à un jeune cheval. Il faut vous référer à votre encadrant.

Je vais vous présenter une deuxième variante du trèfle qui va vous permettre de travailler les changements de pieds. Voici le schéma de la séance :

Sur le schéma, on voit qu’à chaque fois que le cheval passe au-dessus de la barre, on lui demande un changement de pied. La hauteur du vertical est à adapter suivant l’objectif de la séance :

-        Travailler les changements de pieds : barre légèrement surélevée (5 à 20cm) puis suppression de la barre (sur plusieurs séances si nécessaire).

-        Travailler la réception sur le pied voulu par le cavalier : cavaletti n’excédant pas 70 cm. Par contre là j’alternerais les phases où je change et celles où je ne change pas de pied.

Les distances sont calculées suivant la taille moyenne de foulée des chevaux. Les barres sont légèrement surélevées afin d’éviter tout accident.

C’est tout pour cette séance, la semaine prochaine nous verrons un exercice que j'ai confectionné sur la base d'un exercice utilisé en équitation western.

Le trèfle sur le plat : variante n°1

Aujourd’hui, un nouvel article pour cette rubrique qui vise à vous présenter des séances sympathiques que j’ai testées et approuvées.

Attention, personnellement je n’essaierai pas de réaliser cette séance sans avoir acquis les bases sur l’exercice du trèfle que je vous ai présenté la semaine dernière.

Je vais vous présenter une première variante du trèfle sur le plat qui va vous permettre de travailler, en plus de l’incurvation et de la régularité, le calme sur les barres au sol et les transitions. Voici le schéma de la séance :

Pour expliquer un peu, les traits bleus sont des barres. Personnellement, je fais mon couloir de barres en surélevant les barres de 70cm (un plot debout) et l’espace entre mes barres est de 80 cm à 1m. Ensuite la barre au sol est à 10m du milieu du couloir et très légèrement surélevée de 5 à 10cm (un plot couché). Puis j’espace mes plots de 12m en largeur puis 12m en longueur.

Les barres sont surélevées pour éviter l’accident : que le cheval marche sur la barre et se torde le boulet. Il est donc impératif et de surélever les barres. Les étapes décrites tiennent compte des distances calculées suivant la taille moyenne de foulée des chevaux.

On peut imaginer des milliers de combinaisons pour cet exercice. Mes trois préférées sont les suivantes :

-        Au pas : J’entre dans le couloir, je marque un arrêt de 3 secondes. Je repars au pas, puis j’exécute l’exercice. Et en revenant je m’arrête de nouveau dans le couloir. Cette combinaison est simple, elle me permet de juste faire découvrir le dispositif au cheval et déjà de voir si le calme reste bien face à la barre au sol, il faut que le cheval s’articule au-dessus sans précipiter.

-        Au trot : J’entre dans le couloir, je marque un arrêt de 3 secondes puis je recule. Je repars au trot, puis j’exécute l’exercice. Et en revenant je marque un arrêt simple. Cette combinaison insère le reculer, le travailler dans le couloir permet une meilleure rectitude dans ce mouvement. De plus, cela va permettre d’équilibrer le cheval avant de partir sur l’exercice et de muscler l’arrière-main.

-        Au galop : J’entre dans le couloir, j’exécute une transition galop – trot – galop puis j’exécute l’exercice. C’est là que la distance est importante entre le centre du couloir et la barre, le cheval doit repartir au galop 1m après pour avoir 9m – donc trois foulées – si ça ne passe pas, il faut réaliser la transition plus tôt ou plus tard. En revenant j’exécute une transition galop –pas. Elle est plus difficile car avec la barre au sol qui vient de passer, le cheval a tendance à allonger sa foulée et donc se raccourcir pour la transition est difficile et permet de travailler la perméabilité du cheval.

C’est tout pour cette séance, la semaine prochaine nous verrons un exercice sur le trèfle à quatre feuilles pour travailler les changements de pied.